MON HISTOIRE

J’ai été sensibilisée jeune à la problématique de la dépendance. Mon père est devenu hémiplégique lorsque mon frère et moi étions encore enfants.
Ma mère, à partir de ce moment, a assumé son rôle d’aidante.

Puis, il y a quelques années, ma mère a été atteinte d’une tumeur maligne fatale. Pendant sa maladie, mon frère et moi l’avons accompagnée du mieux que nous l’avons pu.
Nous avons été aidés par Arlette D., dame de compagnie-auxiliaire de vie-accompagnante, très engagée dans sa mission. Le travail d’Arlette nous a été précieux.
Par ailleurs, dans l’EHPAD où résidait ma mère, j’ai pris plaisir à échanger avec d’autres résidents. J’ai aussi découvert les unités protégées, où des personnes désorientées échangent des propos surréalistes.

Cette expérience personnelle m’a fait prendre conscience de l’importance d’accompagner de façon adaptée les personnes fragilisées et m’a incitée à travailler auprès de ce public.

Après un parcours professionnel dans les systèmes d’information, dont les 20 dernières années dans un groupe international, dans le domaine des ressources humaines puis des ventes, j’ai décidé de m’engager dans une nouvelle voie.
Je me suis alors formée et suis diplômée d’état, accompagnante éducative et sociale (DEAES Accompagnement de la vie en structure collective).
J’ai complété mon apprentissage en me formant à l’animation d’ateliers de stimulation cognitive.

Ma formation pratique s’est déroulée d’abord dans un accueil de jour pour adultes en situation de handicap, ensuite en EHPAD où j’ai découvert les ateliers cognitifs animés par la psychologue, puis en accueil de jour pour personnes âgées.
C’est dans cette dernière structure que mon projet s’est clairement construit : constatant une carence de solutions, hors accueils de jour, j’ai fait le choix d’intervenir à domicile pour stimuler les ressources cognitives des séniors présentant des déficiences.